Parsemés de sources, de prairies, de formations en calcaires et bordés de montagnes comme une forteresse à murs naturels, ces terres ont été habitées depuis les temps anciens, par nos ancêtres Daces. Descendant du pic Stan ou la pierre Motrului, au-delà de Glogova, de la vallée Motrului, le pays se déroule comme un amphithéâtre naturel, une véritable illustration de la notion de "domaine" tel qu'il a été défini par Blaga, auteur de l'étude sur l'espace mioritic ": "un plan ouvert sur une crête de montagne verte, égouttés doucement à la descente"

Le nom « domaine » a été imposé pour toute la région tel qu'il ressort du recensement de 1819 (Le domaine de la montagne ) ou de 1931 ( Le domaine Closani) qui sont restés en vie dans la conscience des habitants. Il est lié à l’hauteur de la Pierre Closani qui domine le pays. Des traces d'existence humaine ont été découvertes dès les temps anciens dans ces régions. Beaucoup d’elles sont conservées dans les musées, tandis que d'autres sont gardées dans des vitrines dans des écoles (marteaux de pierre polie, gantées ou trous découverts dans Baia de Arama, Marasesti, Negoiesti ou Ponoarele).
On y a également trouvés quelques haches en bronze, la preuve que le cuivre était traité dans cette région. Il avait, selon les experts, des qualités spéciales:
" Le Cuivre de Baia de Arama ne contient pas d’argent comme en Transylvanie, ce qui différencie certainement les deux centres de cuivre de Roumanie."
L’historien Dumitru Berciu mentionne la découverte d'un vase de type Keron Salcuta " dont on a de Closani un seul exemplaire. Il est lié à ceux de Troja , ceux de Thessalie et celui de Toszy de l'âge du Bronze ancien. Dans la colline qui domine la partie ouest de la ville Baia de Arama, nommé Dochiciu on a découvert quelques monnaies Daces.
"En dehors des trésors on a découvert en Olténie beaucoup de pièces daces , dispersées dans toutes les régions de la province . On mentionne ceux de Orodei Dolj), Baia de Arama (Mehedinti) .
Une des monnaies a sur une de ses faces la figure d'un roi dace (probablement Durapaneus), et sur l’autre , le cheval et le cavalier, un véritable modèle historique de combattant (Manimazos, Heros, Hercules), le soi-disant chevalier trac. L e spéléologue Cristian Lascu, qui a étudié les trésors souterrains de la région , dit qu'il a découvert dans une grotte les traces d'un foyer et une aiguille en os néolithique.
Le village Bratilov qui appartient aujourd'hui de Baia de Arama, était mentionné même au début de la règne de Mircea le Vieux, dans les années 1931-1392, dans un document qui donnait au monastère Tismana plus de privilèges y compris les revenus des mines de là-bas.
Dans la région de vieille tradition Olténie, à la fin du XVIe siècle, on mentionnait pour la première fois dans les documents, le village Baia de Arama dans la propriété des boyards Glogoveni.
George Erdeli mentionnait l’ancienneté de la localité Baia de Arama : ,, Baia de Arama "apparaît pour la première fois sur une carte de Constantin Cantacuzène, imprimée à Padova en 1718, sous le nom de Minera di Rama positionné au sud de la rivière Motru. En outre, elle est signalée dans la carte de Frederick Schwartz (1723). La localité est mentionnée sous le nom Calchis (cuivre) par Stefanus Bizantinus.
Dans les années 1719 l'administration autrichienne avait constaté que les mines de la région étaient presque toutes épuisées, à cause de la longue exploitation commencée depuis longtemps. Sur les collines et les vallées voisines on peut voir aujourd'hui des traces des mines et d’ excavations faites après le système archaïque.
L’extraction du cuivre est mentionné pendant le règne de Mircea le Vieux et son point culminant sous le règne de Mateiu Basarab qui a facilité la présence dans la région , des artisans étrangers, connaisseurs dans l’exploitation minière.

Source du matériel: le livre   “Baia de Arama”, écrit lar monsieur professeur Cornel Boteanu